Janvier 2017
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Le chaos vénézuélien
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Le Venezuela : un pays aux énormes richesses naturelles.
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Après quarante ans de démocratie libérale (1958-1998),
Hugo Chavez est élu à la tête du pays en 1998.
Vote d’une nouvelle constitution en 1999.
Le nouveau régime a renoué avec les pires traditions politiques latino-américaines : le caudillisme et le clientélisme.
La démocratie "participative et protagonique" conçue par Châvez s’apparentait à un "césarisme démocratique".
Le culte de la personnalité, la concentration des pouvoirs, la polarisation de la société, l’ hégémonie médiatique, l’anéantissement des syndicats, les diverses atteintes à la liberté d’expression ont transformé l’ Etat en un instrument de domination de la société au service d’une caste militaire corrompue sinon liée au narcotrafic.
Conséquence de cette évolution :
un déferlement de criminalité qui fait du Venezuela l’un des pays les plus dangereux et les plus violents du monde.
Déclarations du juge Aponte, ex-magistrat de la Cour suprême de justice, aujourd’hui exilé aux Etats-Unis.
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"L’enchanteur de Miraflores", le palais présidentiel de Caracas
(décédé à l’âge de 58 ans d’un cancer
Ses trois mandats successifs ont été marqués par un processus de désinstitutionnalisation et de régression de l’ Etat de droit
Quatorze années de "Chavisme".
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Dix-huit ans après l’arrivée au pouvoir d’ Hugo Chavez
Capitale : Caracas
problème n° un : les enlèvements
une personne est enlevée chaque heure - si la rançon n’est pas payée, l’otage est assassiné.
une menace permanente qui oblige à vivre barricadé et à prendre des précautions extrêmes à chaque déplacement
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Pauvreté d’un côté - Vénézuéliens fortunés de l’autre
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Le pays est plongé depuis des mois dans une crise politique, sociale et économique sans précédent.
Pénurie alimentaire
A Caracas : faire la queue devant un supermarché à partir de 5h du matin.
Au bout de dix minutes les stocks sont écoulés - les plus forts prennent d’assaut les comptoirs.
Riz, pâtes, beurre, haricots noirs, lait , sucre, papier toilette, shampoing et
Coca Cola : coupe-faim des plus pauvres, bière.
En province, c’est pire encore explique une femme :
"A Puerto Ordaz, mon cousin n’a pas vu une goutte de lait ou un gramme de sucre depuis six mois".
violences - pillages, ils sont monnaie courante et ils donnent très souvent lieu à des violences parfois mortelles.
police : totalement gangrenée par la corruption