fondamentalistes islamistes qui ont juré sa perte.
D’abord réfugiée en Inde, après la Suède, l’ Allemagne et les Etats-Unis, Taslima Nasreen erre désormais de pays en pays, "voix désincarnée", lâchée par "tous ceux qui la soutenaient dans le passé" et "qui ont disparu dans le ténèbres".
Petit signe d’espérance :
le 9 janvier 2009, elle a reçu le premier prix
Simone de Beauvoir
pour la liberté des femmes, décerné aussi à la Néerlandaise
Ayaan Hirsi Ali.
Un geste de soutien et un espoir de mobilisation internationale pour cette femme de 46 as, meurtrie et fatiguée de cette vie passée à fuir la haine.
Catherine Robin Magazine Elle