Aller à Vienne, à l’ Albertina
avant le 24 janvier 2016
Madonna, Edvard Munch, 1894
Superbe article (comme toujours) de Valèrie Duponchelle
"Mon chemin longe les abysses, une profondeur sans fin. J’ai dù sauter d’une pierre à l’autre. De temps à autre, je me détournais du chemin pour me jeter dans le tourbillon de la vie humaine. Mais, toujours, j’ai dû retourner sur le sentier le long des abysses. C’est le chemin que j’ai dû suivre avant d’y plonger. L’ angoisse m’a toujours accompagné, autant que je m’en souvienne", écrit Edvard Munch, âme vive, en marge de sa peinture.
Et cette angoisse, lourde comme une pierre, transforme tous les instants en arrêts sur image où l’effroi le dispute au plaisir et à la joie.
De ces antagonismes naît sa peinture, sombre de fond, étonnamment fraîche et audacieuse de couleurs comme l’atteste
manifeste de l’expressionnisme tout en orange et violet, sans doute le secret de sa jeunesse éternelle. .."